Depuis sa mort il y a 50 ans, des timbres rendent hommage au « Che »


Il y a tout juste un demi-siècle, le « Che » menait son dernier combat en Bolivie.

Avec la mort au bout du chemin le 9 octobre 1967.

Depuis longtemps, des timbres lui rendent hommage…

Ernesto Guevara de la Serna a été tué il y a cinquante ans par des militaires boliviens renseignés et appuyés par la CIA. C’était à la Higuera (le « figuier »), un village du sud-est de la Bolivie.

Le « Che » y poursuivait une fois encore son rêve de soulèvement populaire, de révolution internationale.

Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre et
Ernesto Guevara (photo A. Korda).

Jugé trop critique, trop impétueux, trop exigeant par ses propres amis, il s’était retrouvé isolé pour ce qui fût son dernier combat.

On l’avait lâché, lui et ses quelques fidèles…

Déjà latente, la légende ne pouvait alors que se développer. Le guérillero à la gueule d’ange est très vite devenu une icône indétronable, adulée sur tous les continents.

Des milliers d’articles, des centaines d’ouvrages, des films documentaires ou de fiction ont durant ce demi-siècle raconté, disséqué la vie du fils de famille argentin mué en « comandante » de la révolution cubaine.

Des timbres aussi lui ont été consacrés. Mais pas tant que cela. Si Cuba en a émis de nombreux, seuls quelques pays ont rendu hommage au héros. Souvent en s’approchant de l’image mythique et romantique popularisée par le célèbre cliché d’Alberto Korda.

Le Turkménistan a lui choisi de mettre en avant une autre facette de Guevara.

Sur le timbre émis en 1997 à l’occasion des trente ans de sa mort, il apparaît devant un échiquier.

Une manière de rappeler que l’activiste révolutionnaire était un fervent joueur d’échecs (jeu que son père lui avait appris dès l’âge de trois ans).

Guère de timbres non plus associant le héros au rugby, sport que malgré son asthme, Guevara a pratiqué à un bon niveau et avec passion.

Furibondo de la Serna…

Au point que son engagement lui avait valu le surnom de Fuser, contraction de Furibondo de la Serna…

D’autres Postes auraient aussi pu montrer le « Che » au musée du Louvre contemplant La nef des fous, le tableau de Jérôme Bosch.

Lorsqu’il était de passage à Paris, Guevara ne manquait en effet pas de passer quelques instants devant cette œuvre en particulier.

La nef des fous, que le « Che » ne manquait pas d’aller voir au Louvre lorsqu’il était à Paris.

Pas par hasard : un de ses ancêtres résidant alors en Flandre, Felipe de Guevara, avait défendu l’artiste, qualifié à l’époque de peintre du diable.

La Poste de la Confédération Helvétique aurait aussi pu émettre une vignette évoquant l’interview donnée à la télévision suisse romande en avril 1964. Le « Che » s’y exprime dans un Français remarquable (une langue que lui avait apprise sa mère).

Il faut donc se « contenter » des images maintes fois reprises, des postures sans surprises du héros, de ses attitudes christiques…

Et chercher ailleurs de quoi en savoir plus sur l’homme au treillis olive, au béret étoilé et à l’éternel cigare…

Rodolphe Pays

La Bolivie a rendu hommage à Guevara avec une série de timbres « pop art ».

4.1.1

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