Archive pour avril 2014

Banksy, Shepard Fayrey, Keith Haring, Invader, Jef Aérosol et tous les autres exposés à Viroflay

Nicolas Laugero Lasserre en pleine explication sur l'oeuvre de Shepard Fairey.

Nicolas Laugero Lasserre en pleine explication à propos de l’oeuvre de Shepard Fairey.

Nicolas Laugero Lasserre, le directeur de l’Espace Pierre Cardin, avait prêté l’an dernier quelques oeuvres pour l’exposition du Musée de La Poste Au-delà du street art. Et toujours avec lui, le musée prépare actuellement des événements dans le cadre de sa politique hors les murs. En attendant, un grand nombre d’œuvres de street art appartenant à ce collectionneur passionné est actuellement exposé à Viroflay, dans les Yvelines.    

« Le street art, l’art urbain, c’est un grand mouvement mondial, avec beaucoup d’artistes, une créativité totale, sur le fond et sur la forme, c’est aussi une démocratisation formidable de l’art, c’est sûrement le mouvement de l’avenir, rendez-vous dans 10 ou 15 ans ». L’enthousiasme communicatif de Nicolas Laugero Lasserre n’est jamais mis en défaut. Mais il ne fait pas que communiquer sa passion pour les arts de la rue, il a aussi la volonté de partager les œuvres – il en possède plusieurs centaines – qu’il collectionne depuis des années.

Il en avait prêté quelques-unes pour l’exposition Au-delà du street art proposée au Musée de La Poste l’an dernier – des « Banksy » notamment -, il en confie actuellement un très grand nombre à la galerie « A l’écu de France » de Viroflay. Tableaux, dessins, sculptures, installations… Un régal pour les yeux. Et en plus présentés dans un endroit idéal, sur plusieurs niveaux, reliés par des coursives qui sont autant d’espaces d’exposition. Le « casting » est impressionnant : plus d’une trentaine d’artistes parmi lesquels Banksy, Shepard Fairey, Keith Haring, Invader, Jef Aérosol, Vhils, Swoon, Ludo, Dran… Enfin, ils y sont tous ou presque. Lors du vernissage, les visiteurs – nombreux et toutes générations confondues – ont eu le privilège d’une visite guidée par Nicolas Laugero Lasserre en personne.

Intarissable, le directeur de l’Espace Pierre Cardin et président fondateur du média Artistik Rezo, a évoqué les artistes, leurs parcours, sorti son portable pour montrer d’autres œuvres, décroché un tableau pour mieux le commenter… Il ne sera pas là tous les jours, mais même sans lui l’expo – qui dure jusqu’à début mai – est immanquable. Et puis Viroflay, c’est à deux pas de Paris, direction Versailles. Et on ose à peine le dire… l’entrée est libre. « L’ADN du street art, c’est la gratuité, l’accessibilité, la lisibilité… », répète souvent Nicolas Laugero Lasserre. (RP)

« Art urbain, collection Nicolas Laugero Lasserre », jusqu’au 4 mai à la galerie « A l’Ecu de France », 1 rue Robert Cahen, Viroflay (Yvelines). Ouvert tous les jours de 14 h à 19 h (sauf les 21 avril et 1er mai). Renseignements : 01 39 07 11 80. L’exposition est également enrichie de photographies d’œuvres réalisées par Roswitha Guillemin.

Quelques objets dérivés de l’exposition « Au-delà du Street art », proposée au Musée de La Poste de novembre 2012 à mars 2013, sont en vente à la boutique du musée, 21 avenue du Maine, Paris 15ème. Tél. 01 53 71 98 49.

 

 

Passionné d’écrit, d’histoire et d’idées, Eric Fottorino lance un nouvel hebdomadaire, « Le 1 »

Photo Bertrand Guay / AFP

Photo Bertrand Guay / AFP

Eric Fottorino aime l’histoire, celle de La Poste aussi, la philatélie, et des artistes comme Nicolas Vial qui ont exposé au Musée de La Poste. Il a également soutenu l’été dernier la sortie de la version rénovée du film de Jacques Tati L’école des facteurs, à laquelle le musée a contribué. Amoureux inconditionnel de l’écrit et du papier, il lance cette semaine un nouveau journal, « Le 1 ».

Eric Fottorino est un homme de l’écrit. Pas des cris, ou alors seulement ceux du cœur. Un homme de l’esprit. Avant tout un curieux, interrogeant les autres, s’interrogeant lui-même. Un assoiffé de découverte, d’apprentissage, la question toujours aux bords des lèvres, le regard – apparemment bienveillant – qui observe. Plus soucieux de voir, de comprendre que de conclure. Journaliste, écrivain, Eric Fottorino est un amoureux du texte et du papier.

Il en apporte une nouvelle fois la preuve en lançant ce mercredi un nouvel hebdomadaire, « Le 1 ». Ce titre, parce que chaque semaine la publication n’abordera qu’un seul thème. Pour ce premier numéro, c’est – forcément – une question : la France fait-elle encore rêver ? « Le 1 » aussi, parce que le journal n’est constitué que d’une seule grande feuille, pliée d‘abord en A4, puis se déployant en format tabloïd pour s’ouvrir ensuite en poster. Une pléiade d’artistes intellectuels français et étrangers installés de longue date en France ont prêté leur plume pour l’occasion.

Et ce sont les « exilés » qui rêvent encore. Parfois moins qu’à leur arrivée, parfois désormais tout éveillés, mais leur rêve se poursuit. Celui du chorégraphe franco-albanais Angelin Prejocaj, celui du réalisateur franco-roumain Radu Mihaileanu… Le Prix Nobel de littérature 2008, J.M.G Le Clézio, rêve en revanche d’en finir avec cette France vers laquelle se sont tournés avec un vrai désir ces exilés, artistes, intellectuels comme simples anonymes. Et il y a aussi dans « Le 1 » un poème saisissant d’actualité de l’écrivain américain Walt Whitman (1819-1892), des – si belles – photos de Raymond Depardon, des dessins de Jochen Gerner… « Le 1 », dans toutes les (bonnes) librairies. (RP)

 

 

 

 


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