Archive pour mai 2012

Metzinger, l’analytique

L’exposition Gleizes-Metzinger. Du cubisme et après, actuellement proposée pae l’Adresse Musée de La Poste, rend hommage à deux artistes dont les parcours demeurent parfois méconnus. Après le portrait d’Albert Gleizes publié hier, celui de Jean Metzinger. 

Jean Metzinger, né à Nantes en 1883, renonce à ses études de médecine pour se consacrer à la peinture. Si sa formation artistique initiale est académique, ses choix picturaux le sont beaucoup moins. Il expérimente ainsi – avec succès – le néo-impressionnisme, puis le fauvisme. Il devient l’ami de Max Jacob et de Guillaume Apollinaire, fréquente le creuset artistique du Bateau-Lavoir, à Montmartre, et s’oriente vers le cubisme, notamment dans sa forme analytique.

C’est à cette époque qu’il rencontre  Albert Gleizes, avec lequel il publie Du Cubisme, le livre de référence sur ce mouvement artistique. Il ne cessera dès lors d’exposer dans le monde entier. Dans les années 1920, il s’éloigne temporairement du cubisme. Installé dans le sud de la France, il revient à Paris au milieu des années 1940, où il occupera quelques années un poste d’enseignant à l’Académie Frochot de Montmartre. Jean Metzinger disparaît en 1956. (RP)

Exposition Gleizes-Metzinger. Du cubisme et après, jusqu’au 22 septembre, galerie du Messager, l’Adresse Musée de La Poste, 34 Bd de Vaugirard, Paris 15ème.

 

Gleizes, l’autodidacte

L’exposition Gleizes-Metzinger. Du cubisme et après, actuellement proposée par l’Adresse Musée de La Poste, rend hommage à deux artistes dont les  parcours demeurent parfois méconnus. Pour en savoir un petit peu plus, portrait d’Albert Gleizes.

Né en 1881 à Paris, Albert Gleizes est un artiste autodidacte dont les premières toiles s’inspirent des impressionnistes. Il découvre ensuite l’œuvre du peintre cubiste Henri Le Fauconnier, dont l’influence sera déterminante. Dans l’atelier de ce dernier, il rencontre Jean Metzinger, Robert Delaunay et Fernand Léger. Avec eux, il expose en 1911 au Salon des Indépendants. Un scandale… qui révèle le cubisme au grand public. L’année suivante, Albert Gleizes publie avec Jean Metzinger Du cubisme, le premier ouvrage de référence sur ce mouvement artistique.

Albert Gleizes ne cessera plus de travailler. D’abord à New-York, où il fréquente Duchamp et Picabia. Puis à Barcelone, où il présente sa première exposition personnelle. De retour à Paris, il retrouve en 1919  une « scène » cubiste profondément modifiée. Au milieu des années 20, il organise en Ardèche une petite colonie d’artistes. Plus tard, avec Delaunay, Léger et Survage, il crée des décors muraux pour l’exposition universelle de Paris. Et sa première rétrospective se déroule à Lyon en 1947. Albert Gleizes considérait que ses travaux ultérieurs à la « stricte » période cubiste – du milieu des années 1900 au milieu des années 1920 – étaient un développement logique de l’esthétique cubiste. Il s’éteint à Avignon en 1953.

Exposition « Gleizes-Metzinger. Du cubisme et après », jusqu’au 22 septembre, galerie du Messager, l’Adresse Musée de La Poste, 34 Bd de Vaugirard, Paris 15ème.

 


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