L’exposition consacrée au groupe mythique New-Yorkais The Velvet underground a été inaugurée hier à la Philharmonie de Paris.
Des images, des films, des photos, des textes, des journaux…
Et pas mal de musique. Mais pas trace de timbres dédiés à Lou Reed, Nico, John Cale. Pourtant, il en existe…
Ambiance branchée hier soir pour le vernissage de l’exposition The Velvet Underground à la Philharmonie de Paris.
Nostalgiques de toutes générations tendance « le rock oui, mais pas n’importe lequel », vieux requins du showbiz, musicos de tout poil, petit(e)s jeunes des majors comme des labels confidentiels, étudiants johncaliens, journalistes anciens d’Antirouille et d’Actuel, techniciens de scène se racontant des histoires de techniciens de scène…
Tous venus célébrer le culte et éphémère groupe New-Yorkais. Les pères du rock…
Non sans avoir auparavant bu une bière ou un Coca et avaler un hot-dog généreusement distribués avant l’entrée dans le saint des saints. C’est par de longs propos d’Allen Ginsberg que tous ces visiteurs du premier soir étaient accueillis.
Et puis, très vite, casque sur les oreilles, on pouvait se passer un peu de Walk on the Wild Side, d‘ I’m Waiting for My Man ou de Venus in Furs.
Sur de grands écrans, les films de Gerard Malanga, le Velvet en concert, en interview…. Des centaines de photos du groupe and friends aussi – couleur et noir et blanc -, sur scène, en séances d’enregistrement, dans la rue…
Perchés aux quatre coins de l’exposition, surplombant la foule, entourés de néons multicolores, les silhouettes de Lou Reed, Nico, John Cale et les autres…
Les Unes des journaux de l’époque, les institutionnels comme ceux de la contre-culture (East Village Other… ) placardés un peu partout. L’ombre de Warhol aussi, de Paul Morrissey. On entr’aperçoit également Patti Smith et Robert Mapplethorpe…
Et puis au centre de l’expo, un auditorium, une sorte de chalet où on peut écouter confortablement allongé les titres les plus appréciés du groupe.
Et c’est la sortie, la boutique, avec les souvenirs, les ouvrages… Et puis encore les bars à bière, Coca et hot-dog… Et I’M Waiting for My Man qui continue toujours de trotter dans la tête…
Rodolphe Pays
The Velvet Underground, jusqu’au 21 août, Philharmonie de Paris.
Des timbres consacrés à Lou Reed et au Velvet Underground
Il n’étaient ni présentés au sein de l’exposition, ni disponibles à la boutique de l’expo, pourtant ils existent : des timbres à l’effigie du Velvet Underground et de Lou Reed sont notamment édités dans différents endroits du monde.
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