Archive pour juillet 2017

Guaté Mao : « J’ai voulu créer des timbres grand format illustrés de visages d’hommes et de femmes de tous les pays »

La fresque de timbres de Guaté Mao est visible sur la palissade du chantier de rénovation du Musée de La Poste jusqu’en septembre.

Après celles de Katre, SP 38, Lenz, Kashink et Jace, c’est une fresque de Guaté Mao que les passants du boulevard de Vaugirard peuvent voir actuellement sur la palissade du chantier de rénovation du Musée de La Poste.

L’œuvre comporte pas moins de 300 « timbres » grand format – des portraits d’hommes et de femmes du monde entier – réalisés au pochoir ou en sérigraphie.

Guaté Mao raconte ce qui l’a intéressé dans ce projet du musée.

 » Dès que j’ai une proposition pour créer en extérieur, je l’accepte. Ce n’est pas une question d’argent, c’est avant tout afin que mon travail soit vu.

Réalisés au pochoir ou sérigraphiés, Guaté Mao a collé près de 300 « timbres » sur la palissade du musée.

Alors quand le Musée de La Poste m’a sollicité pour m’exprimer sur la palissade de son chantier de rénovation, j’ai dit oui sans hésitation.

Dans ce projet il y avait une contrainte, celle de faire quelque chose d’au moins un peu lié à l’univers de La Poste. J’ai pris cela comme un challenge, ça m’a intéressé.

Au début j’ai d’abord pensé à dépeindre un bureau de poste d’Afrique, un continent que j’aime beaucoup, et des facteurs qui bougeaient avec des lettres.

J’avais aussi envisagé de montrer un facteur avec des plis éparpillés tout autour de lui. Mais je n’étais pas convaincu par ces premières idées.

Et puis, j’ai regardé des timbres, des récents, de plus anciens, j’ai fait des recherches, ça m’a passionné. On apprend tellement de choses avec eux, j’ai voulu les mettre à l’honneur.

Depuis des années je fais beaucoup de portraits, à partir de photos ou non, alors j’ai décidé de poursuivre dans cette voie, de créer des timbres grand format illustrés de visages d’hommes et de femmes de tous les pays.

Parfois ces portraits sont issus de vrais timbres, d’autres fois de clichés pris par des photographes ou par moi. Il y a des anonymes sur ces images dentelées, beaucoup, et des gens célèbres aussi.

C’était un gros travail, j’en ai fait des centaines de ces timbres, au pochoir ou en sérigraphie. Et j’en ai au final collé près de 300 sur cette palissade.

J’aime voyager, tout ce qui est humain. Transmettre aussi, à travers par exemple les ateliers de pochoir que j’anime en Seine-Saint-Denis.

Cette fresque, c’est un peu comme une galerie de cette humanité que j’aime côtoyer et restituer.  »

Propos recueillis par Rodolphe Pays

La fresque de Guaté Mao est visible sur la palissade du chantier de rénovation du Musée de La Poste jusqu’en septembre.

En savoir plus : https://www.facebook.com/GuateMao/

 

 

Le festival de la Correspondance de Grignan avec le soutien de la Fondation La Poste et la présence du Musée de La Poste

Le festival de la Correspondance de Grignan se tient toute cette semaine.

Une manifestation exceptionnelle dont la Fondation La Poste est partenaire et à laquelle contribue également le Musée de La Poste.

Un seul terme suffit parfois à définir une activité, un domaine. Ou au moins à le résumer, le situer précisément. Pour une institution comme La Poste, le mot « correspondance » semble ainsi tout trouvé pour la qualifier. Comme une signature universelle.

Et dans toutes ses acceptions : la lettre bien sûr, mais aussi son contenu, les messages en général, les relations établies, les contacts pris, les échanges avec les clients, les affinités et les proximités avec eux…

Bruno Durieux, le maire de Grignan, lors de l’inauguration du festival.

La Fondation, le Musée et le Comité pour l’Histoire de La Poste, les trois entités en charge des aspects culturels et historiques de l’entreprise, s’attachent à travers leurs actions à mettre en avant cette identité forte de La Poste que représente la correspondance.

C’est dans ce cadre notamment qu’elles s’investissent dans des manifestations telles que le festival de la Correspondance de Grignan, dans la Drôme. Un événement créé il y a plus de 20 ans par Bruno Durieux, le maire de la commune, qui attire à chacune de ses éditions des visiteurs et spectateurs venus non seulement de toute la France, mais également du monde entier.

Textes et chansons par trois sociétaires de la Comédie Française, Florence Viala, Elsa Lepoivre et Serge Bagdassarian, mis en scène par Philippe Meyer (à gauche sur la photo).

Il faut dire que le programme du festival se révèle à chaque fois particulièrement attractif : lectures théâtralisées de correspondances, concerts et tours de chant autour de l’écriture, projections de documentaires, rencontres, débats…

Autant de spectacles et d’animations proposés par des artistes et des personnalités de renom. La « cuvée » 2017 qui se déroule toute cette semaine ne déroge pas à la règle. Et la Fondation La Poste y joue une fois de plus tout son rôle.

Richard et Romane Bohringer ont lu et joué les lettres de Jack London à sa fille.

« Partenaire majeur du festival depuis des années, la Fondation La Poste nous apporte un soutien important, apprécie Bruno Durieux, elle est aussi très impliquée dans le processus de programmation, en amenant des idées, des suggestions, des propositions qui contribuent beaucoup à la qualité et au succès de l’événement. »

Le Musée de La Poste est aussi présent. Il a prêté plusieurs pièces de ses collections – carte des routes de poste de 1632, étui de poudre à sécher l’encre, nécessaire à correspondance de voyage, ciseaux à parchemin… – pour l’exposition consacrée la marquise de Sévigné qui se tient tout l’été à Grignan (le festival de la Correspondance est né à l’occasion du tricentenaire de la mort de cette épistolière exceptionnelle qui avait à plusieurs reprises résidé dans la ville).

Le soutien apporté au festival par la Fondation et la présence du Musée ne se résument pas à une contribution culturelle et historique utile et appréciée. Relayés en permanence par les médias régionaux et locaux, cette implication permet aussi à l’entreprise de gagner en notoriété positive.

Et vis-à-vis de tous les publics, particuliers, mais aussi chefs d’entreprises, dirigeants d’institutions eux-aussi associés à l’événement, ce sont également des contacts qui sont pris, des perspectives susceptibles de s’ouvrir… De la correspondance autrement dit.

Rodolphe Pays

 


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